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Foire aux questions

Questions courantes

Il n’y a pas d’âge pour bénéficier du décodage biologique des symptômes.

Si le consultant est mineur, il faut avoir l’accord des parents.

L’adolescent peut consulter seul, s’il a l’accord de ses parents.

Pour les enfants plus jeunes, la première séance se déroule, si possible avec les 2 parents s’ils vivent ensemble. Si les parents sont séparés, il sera souhaitable de faire une séance avec chacun des parents de façon séparée. 

La suite du travail thérapeutique se fera en fonction des besoins de l’enfant et sera décidée avec l’accord des parents. Cela signifie qu’il pourra y avoir des séances où l’enfant est seul, ou bien avec un grand-parent ou autre adulte référent.

Quand il s’agit d’aborder le décodage chez le nourrisson ou un enfant de moins de trois ans (maladie génétique, trouble du comportement, maladie orpheline, otites à répétitions…), le travail est, le plus souvent, fait à partir de l’histoire des parents.

Pour le décodage biologique des symptômes, l’origine d’un symptôme ou d’un comportement particulier provient d’un stress spécifique ressenti à un moment précis de notre histoire. Si le symptôme est là, c’est que le ressenti existe toujours. 

Le praticien va émettre des hypothèses de ressenti qui correspondent à la logique du symptôme et provoquer une émotion chez son patient. Cette émotion entraîne des sensations physiques telle que chaleur, froid, oppression, pincement ou toute autre chose qui montre que le système neurovégétatif réagit à l’expression du ressenti. C’est cette sensation physique qui va servir de fil d’Ariane pour retrouver la situation à l’origine du trouble.

Ce phénomène qui peut paraître curieux est parfaitement expliqué par Rossi [1] : lors d’un stress, une cascade de production hormonale se produit, cette imprégnation hormonale correspond à une émotion particulière qui est la même que toutes celles qui sont dues au même ressenti exprimé. Il appelle ce phénomène la « mémoire liée à l’état ». Pour bien faire comprendre cette mémoire liée à l’état, il rapporte l’expérience suivante.

Lors d’une soirée d’étudiants très arrosée, les expérimentateurs ont fait apprendre des séquences de syllabes aléatoires à des étudiants ivres. Deux jours après, ils ont été convoqués, et on leur a demandé de réciter ce qu’ils avaient appris pendant la soirée. Le taux de restitution des syllabes aléatoires fut très médiocre. Toutefois, les expérimentateurs ne se découragèrent pas, ils leur servirent généreusement de l’alcool et s’aperçurent que remis dans le même état d’ébriété, le taux de restitution avoisinait quatre-vingt pour cent.

Le praticien en décodage biologique des symptômes possède un panel d’outils qui utilise la « mémoire liée à l’état » pour retrouver le moment précis à l’origine du symptôme, et permet au patient de modifier les émotions à l’origine du problème.

  1.  Ernest Lawrence Rossi, né le 26 mars 1933, est un psychothérapeute ericksonien californien. Il a publié de nombreux ouvrages dont Psychobiologie de la guérison (2002) (traitant du lien entre le corps et l’esprit) et Du Symptôme à la lumière. 

Histoire du Décodage

Origine

C’est par un événement personnel et tragique, la perte accidentelle de son fils, que le Dr Ryke Geerd Hamer[i], médecin radiologue et chercheur, établit un lien entre les symptômes développés par son épouse et lui-même.

Sa femme est atteinte d’un cancer des ovaires et lui des testicules. Il s’interroge alors sur la corrélation possible entre les organes touchés et leurs fonctions biologiques. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit des organes qui permettent d’assurer « la reproduction de l’espèce » par la fabrication des ovules et des spermatozoïdes.

Hamer réalise donc que sa physiologie et celle de sa femme ont directement été impactées par le choc subi (six mois plus tôt) à l’origine d’un conflit de perte de leur enfant. Ce lien de cause à effet devient alors le fil conducteur de ses découvertes.

Grâce à l’étude de ses patients et de leurs scanners cérébraux, il a pu observer le lien spécifique qui existe entre les relais cérébraux (appelés aussi Foyers de Hamer), le choc émotionnel et l’organe ciblé en correspondance avec sa fonction biologique.

En 1981, il parle d’une « science naturelle empirique », où la « médecine des organes » et la « médecine du psychisme » ne sont pas compartimentées mais au contraire étroitement liées. Il met ainsi en évidence l’unité que forment le corps, le psychisme et le cerveau. Il soutient aussi l’idée selon laquelle le corps obéit à une « logique biologique ».

Évolution

Il existe aujourd’hui plusieurs courants qui s’appuient sur ses idées. Certains restent dans la lignée d’origine, comme Claude Sabbah et Gérard Athias.

D’autres, comme Salomon Sellam ont introduit des concepts complémentaires comme celui des « gisants », du transgénérationnel.

Enfin certains, ont développé des stratégies d’accompagnements thérapeutiques basées sur la grille de lecture de Hamer :

*Philippe Levy a créé des protocoles pour libérer le « ressenti ».

*Christian Flèche a eu l’idée de joindre la PNL, les cycles mémorisés de Marc Fréchet et l’hypnose Ericksonienne pour permettre le processus de transformation.

En 2018, dans un désir de clarification vis-à-vis du public, l’association internationale des praticiens en décodage choisit de baptiser cette approche « décodage biologique des symptômes ».

 

Dr Hamer : 1935 – 2017

L’inconscient, dirait monsieur de la Palisse, c’est ce qui n’est pas conscient. 

Un potentiel énorme : il est en charge de plus de 90% de notre fonctionnement. 

Ce n’est pas consciemment, volontairement, que l’on agit par exemple sur son taux de glucose dans le sang, son rythme cardiaque ou ses fonctions digestives. Notre organisme est géré par un extraordinaire chef d’orchestre dont nous ne sommes pas conscients : le système neurovégétatif, qui s’occupe au mieux de toutes ces machineries. Heureusement, car nous serions submergés par le nombre d’informations provenant de notre biologie et les réponses que nous devrions donner pour maintenir notre homéostasie.

Nos sens reçoivent des millions d’informations à la seconde. Nous ne sommes pas capables de les analyser toutes, ni plus d’une à la fois. Si une personne est complètement absorbée par une lecture passionnante, elle ne percevra sans doute pas consciemment le tic-tac d’une pendule ou le brouhaha autour d’elle. Cependant ses autres sens continuent de capter les informations sur sa posture, le tonus musculaire nécessaire pour tenir le livre, et c’est totalement inconsciemment qu’elle maintient sa tête, l’orientation de ses yeux et la position de son livre pour continuer sa lecture.

Nous connaissons tous des millions de choses, sans toutefois se souvenir de toutes en même temps sinon notre cerveau en serait surchargé. La plupart du temps, la mémoire est inconsciente, nous avons besoin de l’activer pour nous remémorer notre table d’addition ou un mot dans une langue étrangère. 

C’est dans l’inconscient que se stockent toutes nos expériences, bonnes ou mauvaises, et tous nos acquis, notre savoir. Nous sommes pilotés par nos modèles inconscients d’apprentissage et d’adaptation.

La plupart du temps, lorsqu’un patient va voir un thérapeute, c’est avec l’objectif « d’aller mieux ». Cependant, l’objectif peut être mal défini, trop général ou pas exprimé du tout.

Une fois récapitulés le ou les problèmes du patient, le thérapeute cherchera à lui faire définir le plus précisément possible l’objectif global de sa thérapie et son objectif pour la séance.

Voici les questions à se poser pour mieux cerner l’intention d’une démarche (qu’elle soit thérapeutique ou autre) :  

  • Cet objectif vient-il de moi ?

Un ami ou un parent me conseille ou m’impose un objectif, par exemple de partir avec elle ou lui pour un trek en Himalaya. Si l’objectif n’est pas personnel comment l’atteindre ?…

  • L’objectif dépend-il de moi, des autres, de la chance, des circonstances ? 

Si ce sont les évènements extérieurs ou les autres qui me permettront d’atteindre ma cible, autant me munir d’une baguette magique ! 

  • Cet objectif est-il concret ? 

« Je veux grimper sur le toit du monde. » Quel sommet particulier ? Combien de jours, quel circuit, à quelle époque de l’année ?… Est-ce réalisable ? Financièrement, techniquement, physiquement ? 

Si l’une des réponses est floue ou négative, il va falloir créer des sous objectifs, des étapes intermédiaires qui conduisent à l’objectif.

  • Est-il écologique pour moi ? 

Les questions suivantes permettront d’y répondre mais aussi de préciser l’objectif, voire de mettre à jour le réel but recherché. 

– Quel est l’avantage d’atteindre mon objectif ?

– Quel est l’inconvénient de ne pas atteindre mon objectif ?

– Quel est l’avantage de ne pas atteindre mon objectif ?

– Quel est l’inconvénient d’atteindre mon objectif ?

  • Est-il mesurable ? 

Pour continuer l’image du projet de trek, il me faut une certaine somme, il me faut l’accord de mon employeur pour mes congés et des résultats de tests à l’effort satisfaisants. Là aussi je peux créer des sous-objectifs qui me permettront d’atteindre l’objectif final.

  • Est-il évolutif ?

Une fois mon trek réalisé, qu’est-ce que cela implique dans la suite de mon existence ?

Son rôle n’est pas de guérir. La médecine se charge de soigner la maladie, le praticien en décodage biologique des symptômes accompagne le patient à retrouver les causes émotionnelles qui ont engendré l’installation de la maladie et à s’en libérer.

La science reconnaît que l’état d’esprit influence énormément l’état physique. 

Dès la moitié du 20ème siècle, les travaux de Hans Selye (1907-1982) -qui, le premier, a employé et défini le mot stress- ont prouvé que le stress prolongé pouvait provoquer des réactions physiologiques telles que la baisse de l’immunité, avec son lot de maladies infectieuses, l’installation d’ulcère psychogène et même induire de l’ostéoporose.

Les prises de conscience, souvent, soulagent les patients et améliorent leur état psychique, ce qui peut transformer leur état physique.

Pour un thérapeute en décodage biologique, une maladie est causée par un ressenti précis qui n’a pas pu être exprimé à un moment précis. Retrouver ce moment et permettre l’expression de ce ressenti a une fonction libératrice qui peut entraîner une amélioration, voire une disparition du symptôme.

Le décodage s’appuie sur la réalité biologique du vivant c’est à dire qu’il se base sur l’embryologie et la physiologie.

L’humain a des besoins biologiques fondamentaux : la survie, la protection, l’appartenance, l’estime, l’accomplissement, la communication avec l’extérieur, … Si l’un de ces besoins n’est pas respecté, l’être humain ne peut s’adapter et il peut développer un symptôme physique, psychologique ou comportemental.

Le décodage apprend à être à l’écoute de sa physiologie, de son ressenti biologique. Il permet de décrypter le sens biologique du symptôme, sa fonction positive.

Chaque être humain a sa propre manière d’être au monde. Il vit, se développe et se structure en fonction de son vécu familial, personnel, environnemental ; il s’adapte à chaque instant au monde extérieur au travers de sa vision de la réalité.

Quand l’être humain est en déséquilibre, c’est par inadaptation.

Différentes techniques permettent de prendre conscience de ses besoins insatisfaits, puis à trouver les ressources nécessaires à combler cette insatisfaction biologique.

Lorsqu’une nouvelle adaptation est en place, le symptôme perd son utilité et il peut disparaitre.

L’être humain est le meilleur thérapeute pour lui-même. Il connaît parfaitement mais inconsciemment le fonctionnement de son corps et de son psychisme, et ses croyances culturelles, religieuses, scientifiques empêchent parfois l’accès à cette connaissance.

L’accompagnement d’un thérapeute permet d’aider à se révéler à soi-même et à contacter les inépuisables ressources nécessaires à améliorer son état.

Pour en savoir plus, consultez l’article « Le décodage biologiquel des symptômes, qu’est-ce que c’est ? »  

Face à une situation quelle qu’elle soit, nous avons une « impression » : elle peut être neutre, négative ou positive. Un ressenti neutre est l’indifférence, rien ne se passe ; des ressentis positifs et négatifs engendrent des émotions, agréables ou désagréables, qui ont des incidences sur notre physiologie et peuvent parfois avoir des conséquences sur notre santé.

Lorsqu’un évènement déclenche chez nous une émotion, on prend conscience, au mieux, de notre bouleversement, mais rarement du ressenti de cet évènement …qui est à l’origine de notre émotion.

Par exemple : je ressens que « je n’arriverai jamais au bout de ce chantier, je ne veux pas que cela se sache, je suis un mauvais père, je n’ai jamais la possibilité de m’exprimer, je ne vaux rien au travail, je me sens empoisonné, nié, rejeté, … ».

Le but du praticien en décodage biologique est de permettre au consultant de se reconnecter avec ce ressenti, souvent fugace. On constate de façon générale que le seul fait de pouvoir l’exprimer crée une transformation.

Ce ressenti particulier sera ensuite le fil d’Ariane qui permettra de retrouver le

moment précis de la tout première fois où il a été vécu : c’est là qu’un « programme » s’est installé, source possible de déséquilibres ultérieurs (maladies, comportements).

Le ressenti est donc un précieux fil rouge qui permet au praticien en décodage de remonter à la source d’un problème pour le déprogrammer.

 

L’IMPORTANCE DU RESSENTI

Le symptôme est la réponse biologique d’un évènement vécu douloureusement appelé bio-choc (ou choc biologique). Il s’agit d’une transposition dans la biologie.

C’est la solution d’adaptation et de survie que le corps met en place, c’est une chance supplémentaire de s’adapter à la situation.

Le bio-choc arrive à un moment précis et de façon spécifique à chaque personne en fonction de son histoire et de ses croyances.

Ressentir, c’est la traduction en mots de ce que l’on sent dans son corps (une boule au ventre, la gorge serrée, etc…).

Le ressenti est inconscient, fugitif et instable.

S’il n’est pas exprimé, son énergie reste enfermée dans notre corps et va encoder un endroit précis du cerveau. Celui-ci va demander à l’organe correspondant de s’adapter à cette expérience difficile : c’est le symptôme (l’angine, l’ulcère d’estomac, etc.).




Le décodage biologique des symptômes est une approche complémentaire de la médecine et non pas une alternative. 

De ce fait, un praticien en décodage ne peut poser de diagnostic ni intervenir dans la prescription de médicaments. 

Le décodage biologique des symptômes s’adresse à toute personne désirant améliorer son état, physique ou moral

Il s’applique à tous les symptômes, qu’ils soient physiques, psychiques, ou comportementaux (sauf psychiatriques) afin de les faire évoluer vers une amélioration, qui peut aller jusqu’à leur disparition totale. 

Il permet aussi d’atteindre des objectifs et de résoudre des problématiques ponctuelles ou récurrentes. 

Le décodage biologique des symptômes est également un outil de développement personnel.

Il est judicieux dans les pathologies graves ou chroniques en complément des traitements médicaux et du suivi psychologique. 

Le décodage biologique des symptômes est un outil supplémentaire sur la voie de la guérison.

Il n’y a pas de moment précis pour débuter ce type de thérapie. 

Vous souhaitez en savoir plus sur le décodage biologique, à des fins personnelles ou professionnelles : voici une liste de liens qui vous ouvriront les portes d’une formation en France ou à l’étranger.  

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